Arquitectura inédita (XXII): balcón frente a la plaza. Urbanización Los Chorros.
Le balcon.
Publicado en: facebook Group CARACAS.
Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses,
Ô toi, tous mes plaisirs! ô toi, tous mes devoirs!
Tu te rappelleras la beauté des caresses,
La douceur du foyer et le charme des soirs,
Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses!
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,
Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.
Que ton sein m'était doux! que ton coeur m'était bon!
Nous avons dit souvent d'impérissables choses
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon.
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses
...
Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis,
Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes,
Comme montent au ciel les soleils rajeunis
Après s'être lavés au fond des mers profondes?
— Ô serments! ô parfums! ô baisers infinis!
Ô toi, tous mes plaisirs! ô toi, tous mes devoirs!
Tu te rappelleras la beauté des caresses,
La douceur du foyer et le charme des soirs,
Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses!
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,
Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.
Que ton sein m'était doux! que ton coeur m'était bon!
Nous avons dit souvent d'impérissables choses
Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon.
Je sais l'art d'évoquer les minutes heureuses
...
Ces serments, ces parfums, ces baisers infinis,
Renaîtront-ils d'un gouffre interdit à nos sondes,
Comme montent au ciel les soleils rajeunis
Après s'être lavés au fond des mers profondes?
— Ô serments! ô parfums! ô baisers infinis!
Madre de los recuerdos, amante entre las amantes,
Oh tú, ¡todos mis placeres! oh tú, ¡todos mis deberes!
Tú te recordarás de la belleza de las caricias,
De la dulzura del hogar y del encanto de las tardes,
Madre de los recuerdos, ¡amante entre las amantes!
Las tardes iluminadas por el ardor del carbón,
Y las tardes al balcón, veladas de vapores rosa.
¡Que me era dulce tu pecho! ¡Que me era bueno tu corazón!
A menudo dijimos imperecederas cosas
Las tardes iluminadas por el ardor del carbón.
Sé el arte de evocar los minutos felices
...
Estos juramentos, estos perfumes, estos besos infinitos,
¿Renacerán de un abismo prohibido a nuestras sondas,
Como suben al cielo los soles rejuvenecidos
Después de haberse lavado en el fondo de mares profundos?
— ¡Oh juramentos! ¡oh perfumes! ¡oh besos infintos!
-Claude Debussy. Le balcon (5 Poèmes de Baudelaire, 1887-9, I / Barbara Hendricks)
Oh tú, ¡todos mis placeres! oh tú, ¡todos mis deberes!
Tú te recordarás de la belleza de las caricias,
De la dulzura del hogar y del encanto de las tardes,
Madre de los recuerdos, ¡amante entre las amantes!
Las tardes iluminadas por el ardor del carbón,
Y las tardes al balcón, veladas de vapores rosa.
¡Que me era dulce tu pecho! ¡Que me era bueno tu corazón!
A menudo dijimos imperecederas cosas
Las tardes iluminadas por el ardor del carbón.
Sé el arte de evocar los minutos felices
...
Estos juramentos, estos perfumes, estos besos infinitos,
¿Renacerán de un abismo prohibido a nuestras sondas,
Como suben al cielo los soles rejuvenecidos
Después de haberse lavado en el fondo de mares profundos?
— ¡Oh juramentos! ¡oh perfumes! ¡oh besos infintos!
-Claude Debussy. Le balcon (5 Poèmes de Baudelaire, 1887-9, I / Barbara Hendricks)
¡Una belleza!!!
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